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Un autre article présentant les hacks des développeurs mis en place pour faire fonctionner leurs jeux (et contourner des limitations ou des bugs).
Les développeurs doivent parfois user des malice pour corriger certains bugs non-triviaux ou pour contourner des limitations matérielles ou logicielles. Cet article présente quelques hacks mis en place dans des jeux vidéo.
Par exemple des écureuils invisibles dans Titan Quest utilisés comme timers pour déclencher des actions différées.
« En tout premier lieu, ces fameuses nouvelles fonctionnalités visuelles qui nous faisaient tant rêver quatre ans plus tôt s'avèrent lourdes, très lourdes sur les performances. Certes, il fallait s'y attendre – et puis, peut-on reprocher à une technologie graphique d'être lourde si son impact visuel est à la hauteur ? Oui, on le peut, quand elle offre trop peu de flexibilité. Lumen en est justement un exemple. Son idée fondatrice, très schématiquement, est de normaliser l'éclairage indirect en ray tracing, mais pas nécessairement sous forme de ray tracing avec accélération matérielle comme on l'entend habituellement : Lumen existe aussi (et surtout pourrait-on dire) dans une version « logicielle », capable de tourner sur de simples shaders. Cette version doit évidemment être privilégiée par les développeurs, car elle assure la compatibilité avec tous les GPU existant sur le marché ; mais elle n'est pas optimale sur les GPU équipés pour faire de l'accélération RT correcte – pas seulement les RTX de Nvidia, mais aussi les Intel Arc, et les Radeon les plus musclées. Cependant, la version matérielle de Lumen demande une implémentation spécifique et aux développeurs de rebâtir de larges portions de leur système d'éclairage. On comprend que beaucoup d'entre eux préfèrent s'en dispenser. »
La disparition du patrimoine vidéoludique (accentuée par la dématérialisation) est un vrai problème dont on parle peu ! 😔
Une fois de plus, le copyreich cause bien des malheurs au détriment des consommateurs honnêtes 😠
Laissez-moi vous conter une anecdote personnelle à ce sujet, car j'ai été personnellement concerné par ces disparitions vidéoludiques avec le jeu "Pinball Arcade" (disponible sur toutes plateformes) :
Le principe de ce jeu est de mettre à disposition de vraies tables de flippers reproduites à l'identique (graphiques, sons, mécanismes, ROM émulée, etc.).
Il faut l'avouer : il y a une certaine conservation du patrimoine dans cette démarche !
Bref, sans trop entrer dans les détails, Williams et Bally étaient deux fabricants de flippers emblématiques de l'époque, et le jeu comportait une soixantaine de leurs tables, dont certaines sont célèbres (par exemple "The Addams Family", le flipper le plus vendu de tous les temps, auquel j'avais joué en vrai 😋).
Et l'année passée, on avait appris qu'à partir du 30 juin 2018, les tables Williams et Bally ne seraient plus proposées à la vente, à cause de droits qui expiraient et que les ayants-droit refusaient de renouveler les accords... Grosse déception et grosse incompréhension de la communauté 🤯
De fait, ceux qui les ont achetées (dont moi, pas toutes mais celles qui m'intéressaient alors) peuvent toujours y jouer et les télécharger, mais plus personne ne peut les acheter à nouveau, ce qui est vraiment navrant (et une certaine perte pour le patrimoine quand même) 😢
Précision importante : Williams et Bally appartiennent actuellement à la même maison-mère, WMS. Ceci explique donc la disparition simultanée de ces deux fabricants notables...
J'avoue ne pas comprendre. Ces derniers sont clairement perdants, car mieux vaut une petite entrée d'argent que rien du tout... Ce n'est pas comme s'ils fabriquaient encore des flippers 🙄
Une sorte de DRM qui n'en a pas le nom, en somme... J'imagine que les serveurs ne seront pas toujours là. Super pour la rejouabilité dans quelques années.
D'ailleurs, il n'y avait pas un jeu qui avait déjà fait un truc du genre il y a quelques années ? Soit-disant que le PC n'arrivait pas tout à calculer en local, sauf que si au final.