39 private links
« (...) dès le Moyen Age, la langue française disposait de tout l’arsenal nécessaire, grammaire et vocabulaire, pour exprimer très équitablement le féminin et le masculin. Soit par recours à des mots épicènes (commun aux deux genres comme enfant, mécène, ministre…), soit que les noms de métiers ou d’activités, par exemple, existent déjà au féminin : archière, cervoisière, coffrière, ferronne, heaulmière, mairesse, maréchale, portière, jongleresse, chevaleresse, moinesse, doctoresse, chirurgienne, et bien sûr médecine. Même le bourreau avait son équivalent, la bourrelle ! »
« La masculinisation à marche forcée, qui doit tout à l’idéologie et rien à la linguistique, s’opère à partir du XVIIe siècle. Les «infléchissements masculinistes» s’observaient déjà avec le moyen français. Le pronom «il» en lieu et place d’un pronom neutre gagne du terrain : «il pleut» mieux que «ça pleut». Mais c’est avec la naissance de l’Académie française (1635) que les choses se gâtent vraiment. Bien que Vaugelas hésite mais préfère l’accord de proximité, Dupleix décrète en 1651 : «Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif.» Pourquoi «plus noble» ?«A cause de la supériorité du mâle sur la femelle», répond Beauzée en 1767, sans autre forme de procès. C’est assez dire que la cause est politique. Le «il» assoit son règne de neutre tout puissant. »
« Je pense que la misogynie est décisive et déterminante. On le voit avec le Malleus Maleficarum, le livre des juges et des chasseurs de sorcières, un des premiers best-sellers de l’histoire, juste après l’invention de l’imprimerie. C’est un manuel de haine qui dit explicitement que les femmes sont un problème. La misogynie est présente depuis la nuit des temps, mais les chasses aux sorcières permettent un passage à l’acte monstrueux, avec des dizaines de milliers de victimes exécutées, dont 80 % de femmes. À l’époque, les femmes étaient encore présentes dans différentes corporations. Elles exerçaient divers métiers, elles pouvaient s’affirmer dans la sphère publique, elles étaient « relativement » libres. Elles jouissaient d’une marge d’autonomie visiblement mal tolérée. Il y a aussi des changements économiques – la privatisation des terres, la généralisation du travail rémunéré. De nombreuses vieilles femmes se retrouvent sans ressources, et les chasses permettent de se débarrasser de ces bouches inutiles. »
Et la liste est bien entendu loin d'être exhaustive.
(Via Timo)
Bon à savoir : le connecteur USB Type-C présent sur les GeForce RTX se comporte comme n'importe quel autre connecteur USB, donc il est aussi possible d'y brancher clavier, souris, périphériques de stockage... ou de recharger son téléphone/sa tablette !
Bon d'accord, ça fait cher le connecteur USB Type-C pour ceux qui n'en possèdent pas...
Les 7 points cruciaux d'une sauvegarde réussie.
Au programme de cette mise à jour :
• Ajout de la possibilité de choisir si les annonces doivent être personnalisées selon vos centres d'intérêts (personnalisation désactivée par défaut) ;
• Les notifications de rappel sont à présent désactivées par défaut.
L'application est téléchargeable depuis les liens suivants :
• https://play.google.com/store/apps/details?id=net.kevinvuilleumier.android.lemotdujour
• http://kevinvuilleumier.net/android/le-mot-du-jour/ (lien direct vers l'APK).
Un bon résumé des nouveautés des GeForce RTX.
Absolument grandiose :O
Et je ne parle même pas de l'ingénierie démentielle derrière ce projet !
D'ailleurs, si le "making of" vous intéresse, allez faire un tour sur sa chaîne, très complète.
Le Micro:bit est un petit ordinateur (5x4 cm !) programmable, peu cher (~15 $), conçu pour l'apprentissage du code.
Il possède 2 boutons programmables, 25 LED, du Bluetooth, divers capteurs et plusieurs entrées/sorties !
La documentation est très bien conçue, complète et en français : microbit.org/fr/guide/
Je n'ai pas de mots, vraiment...
On va rigoler lorsque les moteurs de recherches et les réseaux sociaux (les « GAFA ») n'indexeront plus les articles de presse pour ne pas avoir à payer de licences d'exploitation (ou comment taxer le bouche-à-oreille).
Et comme ces plateformes honnies représentent à n'en pas douter une grande source de visiteurs pour les médias, ces derniers risquent d'y perdre encore plus de plumes !
Car je me le demande : en quoi le simple affichage du titre (et/ou d'un court extrait) d'un article constitue-t-il un vol (d'audimat, donc de revenus) ? C'est pourtant ce que clament les éditeurs (un aveu maladroit que leurs articles ne se résument finalement qu'à peu de choses et n'offrent par conséquent aucun réel contenu ?).
Si c'est vrai, alors celui-ci est de loin le pire je trouve : « J’ai bossé pour une compagnie qui avait pour client l’agrochimiste Dow qui avait demandé une app pour faire la promotion de substances extrêmement toxiques. On parlait de trucs si toxiques que si des animaux mangeaient de l’herbe qui en avait reçu, les récoltes qui poussaient sur leur fumier n’étaient pas comestibles par l’homme. Nous avons également menti sur les calculs montrant combien un agriculteur pouvait économiser avec ces produits. »
Ouf, encore heureux !
Doctrine est un moteur de recherche juridique édité par une startup française qui ne s'avère pas vraiment en odeur de sainteté. Leurs méthodes pour obtenir les décisions de justice sont pour le moins troubles, car ils sont soupçonnés de typosquatting et d'usurpation d’identité.
Bref, ça pue, même s'ils sont innocents jusqu'à preuve du contraire...
« « Sécurité ne veut pas dire impossibilité pour les services de sécurité d'accéder aux communications » assure le responsable. Il suffirait de prévoir les bons mécanismes « de sécurité, de chiffrement, d'autorité indépendante de contrôle, enfin tout ce qu'on veut... » pour concilier les deux. »
Donc une faiblesse dans les protocoles de chiffrement. Donc une porte dérobée. CQFD.
Hum. Est-ce vraiment si étonnant que cela ?
facepalm
Comme disait Michel Audiard : "Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."
J'ai dit ça ? ;P
On apprend dans les commentaires qu'il existe le Mi Router 3G qui est le même modèle avec des ports Gigabit Ethernet (~45 € en import).